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dimanche 4 décembre 2016

oStoryBook 5.01 est disponible

Pour ceux qui ne le connaissent pas, oStoryBook est le reboot "open source" de l'excellent mais par trop antique StoryBook, logiciel commercial d'aide à la rédaction. La version libre a un peu de mal à évoluer ces derniers mois, mais ne boudons pas notre plaisir, voici enfin une évolution notable. Au moins en théorie, je vous en dirai (peut-être) plus quand je l'aurai essayé plus longuement. 


 

 

 Ce logiciel libre et gratuit est disponible sur le site officiel chez Tuxfamily ! 

jeudi 10 novembre 2016

Quoi de neuf ?

Ce que j'écris actuellement :
- un roman policier
- un autre roman policier lié au précédent, mais avec 30 ans de distance
- un guide de dépannage du PC sous Windows
- un guide sur la ludification ("gamification") qui a pris du retard...

Les livres que je (re) lis :
- For the win (bof)
- Influence et manipulation (génial, 3e lecture et je m'en lasse pas)
- Conan le Flibustier (ben vi :))

La musique que j'écoute :
- Jamendo
- Led Zep (BBC recordings)

À quoi je joue :
- Civ VI (mais je me soigne)

Mes séries en cours (avec une note) :
- Gotham (7/10)
- Lucifer (8/10)
- People of Earth (7/10)
- Ash vs Evil Dead (8/10)
- Stan against Evil (6/10)
- Walking Dead (5/10, je ne sais pas pourquoi je continue, c'est de pire en pire)
- Blacklist (6/10 et ça baisse)
- The exorcist (7/10)
- Graves (8/10; jouissif !)

Mes mangas en cours :
- Drifters (rigolo mais sans plus)
- Dragon Ball Super (très chouette)
- Aijin (génial !!!)
(pas grand chose d'autre, la saison est pourrie, vivement le retour de Fairy Tails, Overlord ou surtout One Punch Man !)




lundi 19 septembre 2016

Un nouvel outil d’écriture libre et gratuit pour concurrencer Scrivener ?

Je suis le premier à savoir que l’outil ne fait pas l’auteur, et qu’à force d’accumuler les applications et outils d’écriture, on finit par passer plus de temps à les tester et à s’amuser avec qu’à écrire. Mais, que voulez-vous, on ne se refait pas, et je n’ai pas été journaliste dans les jeux vidéos et les logiciels depuis 25 ans pour rien.

Voilà donc qu’au détour de alternativeto, je tombe sur un tout nouveau tout beau logiciel d’aide à l’écriture, pour Linux, Mac et Windows. Comment résister ?

Mon joujou du jour s’appelle Manuskript et est disponible en sources libres et gratuitement depuis son fort joli site, que vous trouverez –>  ICI !

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Le numéro de la version, 0.3.0, est explicite : c’est un programme en devenir. Malgré tout, voyons un peu ce qu’il nous offre déjà, et ce que l’on pourra en attendre dans les éventuelles versions ultérieures.

Pour installer le logiciel, rien de plus simple, puisqu’il s’agit d’une archive ZIP à décompresser à l’emplacement de votre choix. Aucune configuration n’est nécessaire, lancez simplement l’exécutable pour démarrer le programme.

Première bonne surprise : dès le lancement, tout est en français, et correctement traduit de plus ! Un menu nous propose divers types d’ouvrages :

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Seconde très bonne surprise : le programme est non seulement totalement fonctionnel, mais il apparaît très stable – je n’ai eu aucun bogue ou plantage depuis deux jours !

 

Manuskript reprend des éléments de divers autres programmes, et les assaisonne et organise “à sa sauce”. Il peut fonctionner comme une sorte de Scrivener alternatif, avec une arborescence entièrement manipulable à la souris et des modes d’affichage directement inspirés du logiciel commercial : mode “tableau d’affichage” et affichage des chapitres sélectionnés “en continu” et un “mode plan” qui reprend fidèlement la vue Organisateur de Scrivener.

Si vous avez l’habitude de travailler avec Scrivener, vous retrouverez immédiatement vos marques.

S’y ajoutent un mode “plein écran sans dérangement” très efficace, mais aussi des outils qui manquent à Scrivener, comme une gestion détaillée des personnages et lieux, et un outil de suivi des intrigues très bien pensé. Pour chaque chapitre et document, vous pouvez d’un clic droit choisir le point de vue (POV) et assigner couleurs et étiquettes. Les métadonnées, qui servent à intégrer et associer des informations variées, sont  aussi de la partie, et vous aideront à gérer des projets même très complexes. Pour compléter le tout, un correcteur “pendant la frappe”, en français bien sûr, ainsi qu’un analyseur d’usage des mots sont directement intégrés au programme. Divers outils de comptage de caractères ou de mots, ainsi que les très motivantes gestions des objectifs en terme de volume de texte sont aussi de la partie. Bon, pour résumer, tout y est.

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Alors, Manuskript est-il un vrai Scrivener Killer ? Je ne me prononcerai pas encore, mais je vais clairement essayer de débuter mon prochain roman dans ce programme. Non seulement il contient tout ce qui fait la force de Scrivener, mais son interface est agréable et pratique, et il se révèle rapide. Il fonctionne sous Windows, Linux et iOS, est libre et bien sûr, cerise sur le gâteau, totalement gratuit ! Reste à savoir s’il est stable et rapide avec de gros projets, et s’il continuera à évoluer. Pour l’instant, corrigez-moi si vous rencontrez des problèmes avec, il me parait vraiment très intéressant !

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Édition : bon, la première limitation - c'est une 0.3, tout de même - est la "compilation", c'est à dire la sortie en mode "livre" de ce que vous aurez écrit. Pour l'instant, elle est limitée au HTML et au format Open/Libreoffice, ODT. C'est déjà pas mal, mais un mode "EPUB" est prévu, juste pas encore implémenté. Notez que le chemin du fichier de sortie par défaut est invalide - cliquez le bouton avec les trois petits points (...) pour choisir une destination sur votre disque ! 

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Nouvel edit : Après un bon moment à jouer avec un nouveau projet, je dois revenir sur une partie de mon analyse initiale. Le programme n'est PAS STABLE du tout, et il plante régulièrement, me faisant perdre de précieuses lignes de texte. J'y ai découvert aussi de très bonnes idées, comme la gestion automatique des "versions", mais tout cela n'est pas pour l'instant utilisable "sérieusement". Vivement les prochaines versions - je vous tiendrai bien sûr au courant ! 

mardi 13 septembre 2016

Spam et arnaques : ne vous laissez pas prendre !

Cela fait des années que différentes personnes – clients, amis, famille… – me consultent, régulièrement, soit pour avoir un avis préventif, soit pour les aider à régler les problèmes résultant des spams, arnaques et autres mails vérolés. Beaucoup se “font avoir”, par des messages de plus en plus réalistes, proches de ce que l’on s’attendrait à recevoir normalement. Au mieux, leur adresse est intégrée à des listes de spams, et leur boite débordes d’offres pour du viagra ou sites de rencontre. Au pire, leur ordinateur est infesté de “malwares” variés, que l’antivirus, sensé les protéger, n’a même pas détecté. J’ai du mal à ne pas sourire quand j’arrive devant un PC qui affiches des dizaines de publicités, tandis qu’en bas à droite l’antivirus m’annonce fièrement que “Tout va bien, vous êtes protégé !”

Mais, bien sûr, cela n’a rien d’amusant. Le “client” (qu’il soit payant ou gracieux) est désemparé. Il se croyait protégé, à l’évidence il ne l’était pas. Il est prêt à tout pour sortir de cette situation stressante, même téléphoner au numéro qu’un aimable message leur propose sous des termes rassurants :

“ Nous avons détecté que votre ordinateur est infecté. Veuillez téléphoner au service technique au numéro (xxxx).”

Surtout, bien sûr, ne faites pas ça ! Ce sont les “inventeurs” des virus mêmes qui polluent votre ordinateur qui vous posent un nouveau piège ! Si le numéro n’a pas encore été désactivé, vous tomberez sur un numéro lourdement surtaxé, ou sur des escrocs qui vous offriront de désinfecter contre une lourde rémunération des logiciels malveillants qu’ils ont eux-même lâchés dans la nature ! Sournois, non ?

Mais revenons au sujet principal de ce billet : les spams et messages “toxiques”. En voici un des plus classiques, avec un piège simple mais efficace : une pièce attachée  qui est simplement un virus “zippé”. Si vous l’ouvrez, vous obtenez un fichier exécutable (il se termine par .EXE) ou un document Microsoft Office comportant des macro-commandes (.XLS, .DOC…), ou encore une page web vérolée (.HTML)… Dans tous les cas, ce n’est absolument par une “facture” comme annoncée, pas plus qu’un fichier de publicité anodin. Bon, dans le cas de cet exemple, c’est assez simple à détecter, n’est-ce pas ? Déjà, le message est en anglais, vous ne connaissez pas l’expéditeur, et ça sent carrément l’arnaque. Dans le même genre, vous pouvez en recevoir de bien plus dangereux, parce que très proches de ce que vous enverrait votre banque ou votre assurance par exemple. Bien^sûr, si vous êtes au Crédit Mutuel et que vous recevez un message de la Banque Postale, il y a peu de chance que vous vous laissiez prendre, surtout si le message est, comme c’est souvent le cas, truffé de fautes de français. Mais voilà que vous recevez un message du CM, à propos d’un chèque “en bois” alors même que vous venez d’en déposer un et que vous aviez des doutes sur son émetteur ? Vous pouvez bien cliquer sur la pièce jointe, double-cliquez le fichier au nom alambiqué, du style “chèque refusé.pdf.exe”. Et voilà votre machine irrémédiablement vérolée ! Au passage, bien sûr, votre antivirus n’a sans doute pas réagi, mais bon, il ne faut pas trop lui en demander, le pauvre, déjà qu’il est occupé à ralentir votre ordinateur…

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Ce ne sont bien sûr que quelques-unes des méthodes employées pour nous pourrir la vie. Besoin d’un crédit ?

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Ou la 100 000e “dernière chance” de profiter de cette super offre ?

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Et pourquoi pas un “super cadeau Carrefour (ou Auchan, Leclerc, n’importe quel autre supermarché) ? Ah, je suis désolé de vous décevoir, mais ces annonces n’ont rien à voir avec les enseignes citées, et il n’y a aucun bon d’achat ou carte cadeau à gagner, jamais ! Ces spams arrivent en mails, sur Facebook ou même par SMS, et ce sont toujours (TOUJOURS) des arnaques !

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lundi 4 juillet 2016

Écrire (1)

Pour chaque passage, l'on peut le refaire, encore et encore. Ou l'écrire une fois, puis le reprendre, le retravailler comme une pâte à pain que l'on triture et que l'on malaxe sur la table de la cuisine. La première approche permet de mûrir le texte "à l'intérieur", mais l'on peine alors souvent à reprendre efficacement les meilleurs passages d'une version à l'autre. Le contraire pour l'autre méthode, il est si facile d'oublier d'enlever le passage inutile, voire nuisible auquel on s'attachera des semaines sans savoir comment le tourner. 

mercredi 27 avril 2016

Utiliser les modèles de projets dans Scrivener

Quand j’ai commencé à utiliser Scrivener, j’ai fait rapidement le tour des modèles de projets proposés par défaut. Pour rappel, ces modèles définissent les préférences et le contenu initial d’un nouveau projet. En l’occurrence, ceux fournis avec Scrivener sont minimalistes, en anglais et plutôt “mal fichus” pour les écrivains francophones. J’ai donc laissé tomber ceux proposés par l’éditeur, et me suis crée un modèle générique avec mes réglages et préférences, qui correspond bien à mes besoins. Il définit les dossiers de départ, active l’affichage des couleurs et autres punaises, et enfin définit quelques métadonnées personnalisées que j’ai l’habitude d’utiliser. C’est peu, mais cela me fait déjà gagner un peu de temps.

Ce matin, sur le forum de L&L, j’ai découvert, dans la question d’un utilisateur, que certains vendent des modèles (“templates”) tout prêt. Et de me dire : tiens, j’ai vu passer déjà des modèles (gratuits) à télécharger, si je jetais un œil dessus, pour voir ? Souvent, quand je me suis défini un programme bien précis et que je n’ai pas envie de le respecter, je jette un œil sur quelque chose…

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J’ai donc fait une recherche Google (l’ennemi de l’écrivain) et je suis tombé sur des tas de modèles de projets de grande qualité, bien sûr tous en anglais mais il y en a vraiment quelques-uns qui valent le détour. Je suis encore en train de les explorer, je vous en livre deux livre en vrac : 

 

Un modèle dédié à l'organisation préalable du projet par Caroline Norrington (indisponible)

Un assez fantastique, complexe et complet modèle par Stuart Norfolk

 

Téléchargez-les, décompressez l'archive ZIP et ouvrez le fichier .SCRIVX . Pour qu'ils deviennent disponibles dans le menu "nouveau document", pensez à les enregistrer comme modèles (dans le menu Fichiers de Scrivener).

Il en existe beaucoup d’autre, mais ces deux modèles sont déjà un bon début – le risque étant, comme toujours, de se noyer dans l’exploration plutôt quand dans l’écriture.

mercredi 13 avril 2016

The Elder Scrolls Online, épisode one

Oops !
J’avais prévu de faire rapidement un test de ESO, mais la vie réelle m’a rattrapé. Donc voilà, enfin, mon avis sur Elder Scrolls Online. Le début date déjà je quelques semaines, mais je vous le laisse “tel quel”, il exprime bien mes premiers sentiments sur ce jeu.
Après un téléchargement qui m’a semblé bien long, j’ai enfin peu entrer dans mon nouveau joujou, ESO. Je n’ai pu beaucoup m’y impliquer pour l’instant, mais je peux déjà faire quelques constatations :
  • C’est un jeu assez “casual” (grand public) pour l’instant. On peut suivre les quêtes, ou “farmer” (tuer en boucle) des monstres, ou se promener (on gagne aussi de l’expérience ainsi), ou papoter, ou “crafter” (fabriquer des objets), entre autres.
  • C’est joli, mais moins que les “vrais” Elder Scrolls (Morrowind et suivants).
  • Si vous avez des lenteurs au lancement du lanceur du programme, allez chercher le fichier Bethesda.net_Launcher.exe dans le dossier (si vous avez fait l’installation par défaut, sur un système 64 bits) C:\Program Files (x86)\Zenimax Online\Launcher, faites un clic droit dessus, et dans l’onglet Compatibilité cochez la dernière option, intitulée Exécuter ce programme en mode Administrateur.
  • Une version 64 bits du jeu est maintenant disponible, qui se trouve dans le dossier que je cite ci-dessus : eso64.exe. Créez un lien sur le bureau pour y accéder plus facilement. Notez que c’est le programme, pas le “launcher”, et qu’il faut relancer le launcher pour réaliser les mises à jour (une fois par semaine en général).
  • Il y a de nombreux réglages et des “plugins” pour améliorer l’expérience des joueurs, je vous ferai un topo à ce sujet prochainement.
Plusieurs semaines depuis ce premier avis. Mon personnage a presque atteint le niveau maximum, j’en ai créé deux autres pour découvrir d’autres facettes du jeu.
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Première remarque : vous pouvez monter pratiquement “au max” en jouant solo, mais cela fait il ne reste plus grand chose à faire. Pour vous amuser encore, vous devrez :
  • grouper pour faire les donjons, les “boss” et les “instances”, nombreuses et souvent richement dotées en récompenses ;
  • jouer en PVP (jeu contre d’autres joueurs), je vous en reparle dans un instant ;
  • recommencer un nouveau personnage, mais vous aurez les mêmes quêtes à refaire, c’est rapidement ennuyeux.
Une autre option est d’acquérir une des extensions (trois disponibles pour l’instant) proposées, qui ajoutent du contenu original. Je n’ai pas (encore) choisi cette option, car j’étais au départ plutôt venu là pour le PVP.
Il faut dire qu’avec ses trois “camps”, ses compétences spécifiques, son terrain de jeu vaste et ses prises de forts à grands coups de catapulte et de trébuchet, il avait tout, sur le papier, pour concurrencer “LE” meilleur jeu PVP de tous les temps, DAOC. Mais si, sur le papier, c’est parfait, en réalité de nombreux raccourcis rendent le jeu contre les autres joueurs rapidement répétitif, confus et finalement assez ennuyeux.
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Premier problème : le “monde” PVP est instancié, avec plusieurs scénarios et durées (une semaine ou un mois). Il n’y a donc pas du tout l’ambiance persistante de DAOC, ou un seul univers est proposé, tout le monde s’y retrouvant. À la fin d’un scénario, vous gagnez des récompenses en fonction de votre score et de la victoire ou non de votre camp. Et l’on voit le second problème : le 2e au classement reçoit aussi moult présents et récompenses, seul le 3e est vraiment perdant. Du coup, si l’un des camps domine largement, les deux autres ne s’allient pas mais luttent pour obtenir cette 2e place ! De ce fait, aucune des instances PVP que j’ai visité n’était équilibrée : il y a un camp largement devant, et les autres qui se tapent sans trop s’occuper du leader. Dommage, non ?
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Dernière problème du PVP, tout va trop vite. Il n’y a pas de “punition” à la mort, si ce n’est, au pire (et il y a moyen d’y couper), quelques minutes de trajet pour revenir sur le font. Les joueurs meurent “en boucle”, dans une absence totale de stratégie ou même de tactique. Taïaut ! D’ailleurs, lorsqu’on croise des groupes un tant soit peu structurés, cela se voit : ils “taillent” littéralement dans l’armée ennemie ! Ajoutez à tout cela des compétences encore mal dosées, dont certaines sont utilisées en chaine dans des mécanismes bien rôdées, et vous avez tout ce qu’il faut pour proposer une expérience PVP souvent déséquilibrée.
(J’ai encore bien des choses à vous raconter, suite dans un prochain épisode !)
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